Les carnets de 
Mademoiselle Chouette

Depuis toute petite, je n'avais qu'un rêve en tête : devenir maîtresse d'école.

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Les week-ends, ou pendant les vacances, je jouais à la maîtresse : je ne compte même plus le nombre de dictées que j'ai fait subir à ma maman, mon papa ou même mon cousin ! 

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Un peu plus tard, au collège et au lycée, estimant ne pas avoir suffisamment de devoirs, je cherchais moi-même des exercices supplémentaires à réaliser ! (Quelle folle ! - me direz-vous)

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J'ai toujours eu le goût de l'école et la soif d'apprendre. Mais par-dessus tout, j'adorais aider mes camarades lorsque l'un d'entre eux bloquait sur une leçon. Je prenais plaisir à expliquer les choses, à les tourner différemment pour les rendre compréhensibles.

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En 2012, j'obtiens mon baccalauréat filière Économique et Sociale.

 

Je file alors à l'université : il me fallait une licence avant de pouvoir intégrer le master MEEF, spécifique à l'enseignement. Quitte à passer 3 ans à la fac en attendant de me lancer dans la branche qui m'attirait, autant choisir une licence qui puisse me plaire. Je me suis donc tournée vers la licence LEA (Langues Étrangères Appliquées) puisque j'ai toujours été passionnée par les langues, les voyages, et la découverte d'autres cultures.

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Une fois cette licence obtenue, je m'inscris en master MEEF puis passe le Concours de Recrutement des Professeurs des Écoles au cours de l'année de M1. Malgré le stress et la lourde quantité de travail, je l'obtiens du premier coup. Ma petite étoile veille sur moi.

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Je poursuis donc ma deuxième année de master, en alternance. Là-encore, ma petite étoile a bien fait son boulot : j'atterris dans l'école de mon enfance ! Eh oui ! Je me retrouve à compléter mon ancien enseignant dans sa classe de CM2, chaque mardi et mercredi matin ! Quel bonheur ! Les lundis, dans une classe de CE1-CE2, je complète une autre enseignante qui, elle aussi, était déjà là à l'époque où je n'étais qu'une petite fille. Autant dire que j'ai immédiatement été prise sous leurs ailes, et que je n'aurais pas pu espérer mieux pour faire mes premiers pas dans le métier !

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L'année de PES passée, je participe pour la première fois au mouvement... Et là, c'est le drame ! Pas de points, pas de poste au premier mouvement ! J'attends... Pas de poste au deuxième mouvement... Ni même au troisième ! Eh oui, je suis passée au 4ème mouvement, donc APRÈS la rentrée scolaire. Que de stress ! Mais par chance (sûrement encore cette petite étoile !), je suis tombée sur une ouverture de classe et j'ai donc pu avoir MA classe à l'année : un CE2-CM1, dans une école PARFAITE. A la fin de l'année, n'ayant mon poste qu'en provisoire, les adieux sont difficiles et l'année se termine par une après-midi de pleurs.

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Je participe pour la deuxième fois au mouvement, et je demande une école maternelle biculturelle, dans l'espoir d'obtenir un poste FIXE. Je redoute la maternelle mais je ne veux surtout pas être baladée de droite à gauche. Et effectivement, j'obtiens le poste. Mais bon... L'année est dure. Je vais au boulot en n'appréciant pas vraiment ce que je fais. Heureusement, ma merveilleuse ATSEM est là pour me soutenir, et sans elle, l'année n'est vraiment pas la même !

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En septembre 2019, j'intègre définitivement l'école biculturelle dans laquelle j'enseigne aujourd'hui. 

2019-2020 : CM1-CM2

2020-2021 : CM1-CM2

2021-2022 : CE2-CM1

Qui dit école biculturelle, dit enseignement de l'allemand.

Je suis ravie de faire découvrir cette culture aux enfants. En plus, cela s'inscrit réellement dans la continuité de mes études en LEA :)

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